WhiteWall

FOTOHAUS ARLES 2025 : TÉMOIN, MÉMOIRE & AVERTISSEMENT

Cet été, la Fondation Manuel Rivera-Ortiz à Arles devient le théâtre de FOTOHAUS ARLES 2025. Cette exposition ne se contente pas de présenter de magnifiques tirages — elle ose affronter la situation précaire de notre planète. Elle interroge également les choix que nous laissons aux générations futures. Tandis que WhiteWall, reconnu pour ses tirages d’une précision remarquable et ses encadrements de qualité muséale, veille à ce que chaque image révèle toute sa puissance, ce sont les œuvres des photographes qui captent et exigent notre regard.

Trois expositions constituent le cœur de l’édition de cette année. FOTOHAUS ARLES 2025 explore des questions aussi dérangeantes que nécessaires.

Les Cendres du Futur : Entre Destruction et Renouveau

Dans « Les Cendres du Futur », le photographe français Alexandre Dupeyron s’aventure dans les paysages calcinés de la Gironde après les incendies de 2022. Ses images sont à la fois élégie et prologue — des scènes saisissantes où des pins noircis se dressent comme des sentinelles au-dessus d’une terre brûlée. Pourtant, une végétation fragile laisse entrevoir une renaissance. La vision poétique de Dupeyron s’accompagne d’une rigueur technique : ses tirages grand format, réalisés sur du bois issu de sources responsables, reflètent son engagement en faveur de l’environnement. Ici, la destruction n’est pas une fin, mais le commencement obstiné de quelque chose d’autre, dans le cadre de FOTOHAUS.

Regards du photographe Alexandre Dupeyron. FOTOHAUS ARLES 2025
Hapax. © Alexandre Dupeyron

Un Million d’Années : L’Héritage d’un Danger Invisible

Pendant ce temps, « Un Million d’Années », du duo allemand Jann Höfer et Martin Lamberty, pose une question qui pourrait vous empêcher de dormir : comment photographier une menace qui restera dangereuse pendant un million d’années ? Leur projet documente l’effort monumental visant à enfouir les déchets nucléaires sous le sol allemand. Des images dépouillées — à mi-chemin entre le relevé scientifique et la méditation existentielle — confrontent le pacte incertain que nous concluons avec le temps et la radioactivité. Présentées dans des cadres ArtBox d’une précision impeccable, leurs œuvres obligent le spectateur à se demander comment (ou si) nos avertissements nous survivront, dans le contexte de FOTOHAUS ARLES 2025.

Rui Camilo
Une installation d’irradiation au césium pour la calibration et le développement de produits au Service des essais de matériaux de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Dortmund, Allemagne. © Jann Höfer & Martin Lamberty

Tracer le Possible : Résilience dans un Monde en Mutation

Pour compléter le programme, l’exposition collective « Tracer le Possible » réunit sept photojournalistes de l’agence laif. Daniel Chatard, Jana Islinger, Jeannette Petri, Nora Bibel, Rui Camilo, Marzena Skubatz et Sitara Ambrosio posent leurs objectifs sur la ligne de front des crises — bouleversements climatiques, conflits, migrations — tout en affirmant la nécessité de raconter des histoires de résilience. Ces images ne s’attardent pas dans le désespoir. Elles tracent plutôt des lignes fragiles mais incontestables de solidarité et de réinvention. S’il existe un manifeste dans ces photographies, c’est celui d’un possible collectif, mis en lumière notamment lors de FOTOHAUS ARLES 2025.

Rui Camilo : 34hours – Un Appel au Changement. Bonny, jeune fille albinos et élève de l’école Sibonile pour enfants aveugles et malvoyants à Johannesburg, Afrique du Sud. © Rui Camilo, agence laif.
Rui Camilo : 34hours – Un Appel au Changement. Bonny, jeune fille albinos et élève de l’école Sibonile pour enfants aveugles et malvoyants à Johannesburg, Afrique du Sud. © Rui Camilo, agence laif.

Un Partenariat Qui Laisse la Parole aux Œuvres

Si l’expertise de WhiteWall — tirages FineArt, montages sur bois et finitions minutieuses — soutient l’ensemble de l’exposition, la technologie ne vole jamais la vedette. Elle s’efface simplement, laissant chaque projet s’exprimer avec sa propre urgence, en particulier dans le cadre de l’édition 2025 de FOTOHAUS ARLES.

WhiteWall Manufaktur — Jann Höfer & Martin Lamberty. WhiteWall
Tirage Fine Art par WhiteWall d’une photo de Jann Höfer & Martin Lamberty. Image avec l’aimable autorisation de WhiteWall.

FOTOHAUS ARLES 2025 rappelle que la photographie demeure l’un des outils les plus puissants pour interroger notre époque. Elle est à la fois témoin, mémoire et proposition pour l’avenir. À Arles, la conversation se poursuit — sur les murs blancs, et bien au-delà.

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One day when I was barely two my mom let me push her out of her bedroom. She was curious so she ran outside the house so she could watch me through the window. I climbed up on a chair by her vanity and started putting on her makeup. I loved playing dress up as a kid. Putting on my mom's sequin tube tops and high heeled shoes and then putting on a dance show in the lobby or the restaurant of the hotel/residence we lived in. It was the best childhood ever. Dress-up, dancing, playing with barbies, and drawing were my favorite things to do. I have not changed one bit today. If I am creating I am happy.

Now I am in Paris for the second time in my life and I am having a ball playing with my partner in crime Julien Crouigneau. We founded IRK Magazine together in 2015 and we are proud to collaborate with some amazing artists, and influencers.

We are also a photography duo under the pseudonym French Cowboy. We love to tell stories and create poetic images that are impactful.

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